mardi 20 mai 2014

Godzilla

Date de sortie : 14 mai 2014
Réalisé par : Gareth Edwards
Avec : Aaron Taylor Johnson, Ken Watanabe, Bryan Cranston, Juliette Binoche, etc...
Genre : Science-Fiction, Catastrophe, Aventure

La semaine dernière je vous ai annoncé dans "Prochainement" la sortie de Godzilla. JE vous ai annoncé également que je vous donnerai mon avis sitôt que je l'aurai vu. Eh bien je suis un homme de parole :)
En comptabilisant l'ensemble des longs-métrages consacrés au monstre, la cuvée 2014 de Godzilla est le 30ème (Oui, oui!!) "épisode" d'un saga débutée en 1954 (Ça date, hein? A titre de comparaison le premier Bond date de 1962 :p)
Cet opus est une sorte de reboot qui nous raconte la première rencontre des humains avec le plus célèbre des Kaiju. Nous suivons donc un brillant scientifique (Bryan Cranston, Walt dans Breaking Bad) et sa femme (Juliette Binoche) travaillant tous deux dans une centrale nucléaire japonaise, lorsqu'une catastrophe provoque la destruction de celle-ci.
15 ans plus tard leur fils (Aaron Taylor Johnson. Pour les 2 du fond qui ne suivent pas, Kick-Ass, c'est lui) est lieutenant-démineur dans l'armée des Etats-Unis (ça tombe bien hein? Un mec entraîné, endurant et rompu au maniement des armes :p) et se rend au japon pour chercher son papa qui s'est fait arrêter pour être entré dans la zone de quarantaine (Là où la catastrophe a eu lieu).
Papa convainc son fiston d'y retourner avec lui et là ils se rendent compte qu'une drôle d'expérience est menée...

Je m'arrête là pour le résumé, vous en savez bien assez. Il n'y a déjà pas beaucoup de surprises dans ce film alors inutile de vous gâcher le plaisir. 
Je serai franc avec vous, je suis assez embêté. En principe dans une critique, soit on défend un film, soit on le descend. Eh bien là... Hormis ma petite entrée en matière un brin négative, j'aurai autant de mal à vous dire du bien de ce film qu'à en dire du mal. J'explique.

Historiquement, Godzilla c'est un film à message. Un film qui dit: "Êtres humains de tous pays, voyez ce que nous avons fait à notre planète avec nos bombes atomiques". Pour mémoire, le tout premier film est japonais et est sorti moins de 10 ans après le bombardement d'Hiroshima, et le nucléaire faisait peur. A juste titre.
Aujourd'hui la grosse bête n'est plus qu'un produit de divertissement comme les autres, et à ce titre l'oeuvre de Gareth Edwards remplit le cahier des charges : De l'action, des effets spéciaux et un peu de bons sentiments. C'est pourquoi je ne peux pas dire que j'ai été déçu. Les effets spéciaux sont top, le "lézard" a l'air d'exister pour de vrai (même si les japonais l'ont beaucoup critiqué - et je pense qu'ils n'ont pas tort sur ce point - en disant qu'il était trop grand, trop gros, trop "gras" même), de détruire des immeubles pour de vrai, rien à dire. L'action est présente, grâce à l'armée américaine, ses porte-avions, ses avions, ses bombes etc... Quant aux bons sentiments ils sont présents, avec les morts à pleurer, la blonde de service (Elizabeth Olsen, la 3ème sœur du clan Olsen) qui s'inquiète pour son lieutenant de mari et son petit garçon. C'est absolument parfait.

Oui mais... Vous l'avez noté mes "compliments" sont un peu fades. Parce que l'action et les effets spéciaux c'est très bien (surtout dans ce genre de film) mais un peu de suspens, moins de temps morts inutiles (attention, il faut des temps morts! Mais utiles!), moins d'incohérences (je ne vous les citerai pas, elles sautent aux yeux) et surtout un héros un peu plus charismatique et auquel on puisse s'attacher au point de s'inquiéter pour lui auraient été bienvenus.
En fait ce film est moyen. Au point que je suis incapable de le conseiller ou de le déconseiller. Je vous dirai juste que j'ai relativement apprécié, mais que je suis loin d'être enthousiasmé.

Petite précision pour ceux qui ne connaissent de Godzilla que le film de Roland Emerich de 1998 et, éventuellement, la série animée qui en a été tirée, la version 2014 est nettement plus fidèle à l'esprit des premiers films japonais que la version 1998 (où la grosse bébête ressemblait plus à un T-Rex gonflé aux hormones).


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